Questions fréquemment posées

Cette page contient des questions fréquemment posées (FAQ) sur l’outil Trends.Earth.

Questions générales

Existe-t-il un groupe d’utilisateurs pour partager et apprendre de nos expériences ?

Oui, nous avons récemment créé un “groupe Google pour les utilisateurs de Trends.Earth <https://groups.google.com/forum/#!forum/trends_earth_users>`_ donc n’hésitez pas à vous `inscrire<https://groups.google.com/forum/#!forum/trends_earth_users/join>`_ et à participer ! Ce groupe a pour objectif de servir de forum afin que les utilisateurs puissent poser leurs questions concernant l’outil, les méthodes et les jeux de données dans le cadre du suivi des objectifs de développement durable. L’équipe |trends.earth|assurera le suivi du groupe et répondra si besoin aux questions, mais cette communauté sera pleinement mise à profit si les utilisateurs s’aident les uns les autres en répondant aux questions en s’appuyant sur leur formation et leurs expériences personnelles. Le groupe sera également utilisé pour l’annonce des mises à jour de l’outil et des mesures de renforcement des capacités.

Où puis-je trouver plus d’informations sur le projet ?

More information on the toolbox can be found at trends.earth and reports are available on the Vital Signs Project website You can also add your contact info at Vital Signs LD Email Distribution List to stay in touch with any advancements with the projects’ distribution list.

Comment puis faire un commentaire sur l’outil ?

Trois moyens existent pour donner votre avis : envoyer un e-mail à l’équipe de projet, visiter le site du projet et envoyer des messages via le formulaire anonyme ou évaluer la boîte à outils dans le menu plug-ins de QGIS. L’équipe technique du projet peut répondre aux questions via trends.earth@conservation.org. Les utilisateurs peuvent évaluer la boîte à outils en ouvrant les plug-ins dans QGIS et en sélectionnant Gérer et installer les plug-ins. Sélectionnez Tout dans la barre latérale et accédez au plug-in trends.earth. Cliquez sur trends.earth et notez la boîte à outils en sélectionnant le nombre d’étoiles que vous souhaitez donner au plug-in, 5 étoiles étant synonyme de très satisfait.

Séries de données

Note

Référez-vous à la rubrique Données d’entrée utilisées dans Trends.Earth pour plus d’informations sur les sources de données utilisées dans Trends.Earth.

Quand les jeux de données de l’année en cours seront-ils mis à jour ?

Trends.Earth utilise des données publiquement disponibles. Ainsi, les séries de données les plus récentes sont rajoutées à la boîte à outils dès que les fournisseurs des données originales les rendent publiques. Si vous remarquez une mise à jour que nous avons ratée, veuillez nous l’indiquer.

Y a-t-il une option permettant de télécharger les données d’origine ?

Les utilisateurs peuvent télécharger les données originales en utilisant l’option Télécharger dans la boîte à outils.

La boîte à outils supporte-elle des jeux de données avec une résolution supérieure ?

La boîte à outils supporte actuellement les données AVHRR (8 km) et MODIS (250 m) pour l’analyse de la productivité primaire et ESA LCC CCI (300 m) pour l’analyse du changement de la couverture terrestre.

La boîte à outils peut-elle supporter une analyse avec des jeux de données à l’échelle nationale ?

C’est une requête commune des utilisateurs, sur laquelle l’équipe travaille. Trends.Earth permettra de charger des séries de données sur le carbone et la couverture terrestre au niveau national avant la fin du mois de mars 2018. Cela permettra aux utilisateurs de tirer profit de séries de données existantes qui pourraient être de meilleure qualité à l’échelle nationale, par rapport aux séries de données mondiales qui sont les valeurs par défaut dans l’outil.

Méthodes

Note

Référez-vous à la rubrique Dégradation des terres et ODD 15.3.1 pour plus d’informations sur les analyses disponibles dans Trends.Earth.

Quelle est la période déterminée par défaut pour l’analyse ?

La période d’analyse par défaut est de 2001 à 2015. Elle a été recommandée par les Lignes directrices en matière de meilleures pratiques., un document qui fournit des recommandations détaillées pour mesurer la dégradation des terres et qui a été adopté par la CNULCD.

Productivité

En quoi le résultat fournit par état diffère de la trajectoire ?

L’analyse de la trajectoire utilise des régressions linéaires et des tests non paramétriques pour identifier les tendances significatives à long terme de la productivité primaire. Cependant, cette méthode n’est pas capable de capturer les changements plus récents dans la productivité primaire, qui pourraient indiquer des processus à court terme d’amélioration ou de dégradation. En comparant une moyenne à long terme à la période la plus récente, l’état est capable de saisir ces changements récents.

Couverture terrestre

Actuellement, l’agrégation de la couverture du sol est effectuée selon les directives de l’UNCCD, mais cette classification ne prend pas en compte les caractéristiques à l’échelle du pays. Serait-il possible de permettre à l’utilisateur de définir le critère d’agrégation ?

Les utilisateurs peuvent effectuer ces modifications à l’aide des paramètres avancés dans l’interface utilisateur graphique de la couverture terrestre afin que les agrégations appropriées se produisent en fonction du contexte de votre pays.

Comment peut-on isoler la prolifération des végétaux ligneux dans la boîte à outils ?

Cela peut être modifié en utilisant la matrice de changement de couverture terrestre dans la boîte à outils. Pour chaque transition, l’utilisateur peut marquer le changement comme étant stable, amélioré ou dégradé. La transition des prairies / pâturages aux zones arbustives peut indiquer un empiétement ligneux et cette transition peut être considérée comme un indicateur de dégradation.

Stocks de carbone

Pourquoi utiliser le carbone organique du sol (COS) au lieu du carbone atmosphérique et souterrain pour mesurer les stocks de carbone ?

L’indicateur original proposé est Stocks de carbone, qui inclurait la biomasse aérienne et souterraine. Cependant, étant donné l’absence de données comparables générées et comparables qui évaluent les stocks de carbone des plantes ligneuses (y compris les arbustes), des graminées, des terres cultivées et d’autres types de couvert végétal, à la fois aériens et souterrains, les Lignes directrices en matière de bonnes pratiques publiées par la CNULCD recommandent pour le moment d’utiliser SOC en substitution.

Est-il possible de mesurer et d’identifier les processus de dégradation liés à la salinisation en utilisant cet outil ?

Pas directement. Si la salinisation entraînait une réduction de la productivité primaire, cette diminution serait identifiée par les indicateurs de productivité, mais les utilisateurs devraient utiliser leurs connaissances locales pour en attribuer les causes.

Résultats de dégradation des terres

Comment les couches sont-elles combinées pour définir la couche finale de dégradation du sol ?

La performance, l’état et la trajectoire (les trois indicateurs du changement de productivité) sont combinés conformément à une version modifiée du guide de bonnes pratiques développé par la la CNULCD (dans la section Indicateur ODD 15.3.1 de ce manuel, un tableau est présenté). La productivité, le carbone du sol et le changement de couvert terrestre (les trois sous-indicateurs de l’ODD 15.3.1) sont combinés selon la règle «one out, all out». En d’autres termes, si l’un des trois indicateurs décline à un pixel particulier, alors ce pixel est cartographié comme étant « dégradé ».

Pourquoi y a-t-il des zones qui d’après les données s’améliorent ou se dégradent alors que je sais que ce n’est pas le cas ?

Le résultat final doit être interprété comme indiquant les zones potentiellement dégradées. L’indicateur de la dégradation des terres est basé sur les changements de productivité, de couverture terrestre et de carbone organique du sol. Plusieurs facteurs pourraient conduire à l’identification d’un schéma de dégradation qui ne semblent pas corrélé à la réalité sur le terrain, la date de l’analyse étant très importante. Si les conditions climatiques au début de l’analyse étaient particulièrement humides, par exemple, les tendances à partir de ce moment pourraient montrer des diminutions significatives de la productivité primaire et de la dégradation. L’utilisateur peut utiliser Trends.Earth pour résoudre certains de ces problèmes en corrigeant par l’effet du climat. La résolution des données pourrait être un autre facteur limitant. Trends.Earth utilise par défaut des séries de données mondiales qui ne seront pas les plus pertinentes à toutes les échelles et géographies. Une fonctionnalité permettant d’utiliser les données locales sera ajoutée sous peu.

Tous les sous-indicateurs mesurent la végétation : comment cela contribue-t-il à comprendre et à identifier la dégradation du sol ?

La végétation est un composant essentiel de la plupart des écosystèmes et constitue un bon indicateur de leur état de fonctionnement et de santé général. Les trois sous-indicateurs utilisés pour les ODD 15.3.1 mesurent différents aspects de la couverture du sol, qui sont liés à la végétation. La productivité principale mesure directement l’évolution de la quantité de biomasse présente dans une zone, mais n’indique pas si cette évolution est positive ou non (toutes les augmentations de la biomasse végétale ne doivent pas être perçues comme une amélioration). La couverture du sol comble ce manque en interprétant le paysage d’un point de vue thématique, en examinant ce qui était là avant et ce qui s’y trouve maintenant. Cela inclut la végétation, mais également la terre nue, les terres urbanisées et l’eau. Enfin, l’indicateur du carbone organique du sol utilise la carte de couverture du sol pour informer des évolutions du carbone organique du sol dans le temps. Cette méthode n’est pas parfaite, mais étant donné l’état actuel de la science et de la surveillance des sols à l’échelle mondiale, on s’accorde sur le fait que pour l’instant et à l’échelle mondiale, il s’agit de la meilleure approche.

Plans futurs

Quand y aura-t-il une version hors connexion de la boîte à outils ?

La boîte à outils finale sera disponible à la fois en version hors ligne et en ligne. La version en ligne permet aux utilisateurs d’accéder plus facilement aux séries de données actuelles, tout en leur permettant de tirer parti de Google Earth Engine pour les calculs dans le cloud. Une version hors ligne permet aux utilisateurs d’accéder aux données et d’effectuer des analyses lorsque la connectivité Internet est limitée, mais elle présente l’inconvénient de demander aux utilisateurs de disposer d’une capacité de calcul suffisante pour exécuter des analyses localement. L’équipe technique a l’intention de développer la version hors ligne de la boîte à outils et de fournir aux pays des données pertinentes pour la notification au niveau national dans les pays du projet pilote.